Repertoire
Désiré
(Naissance d’un nouveau monde)
Savez-vous pourquoi y a t-il une pincée de sel dans le lait de chaque noix de coco Vénézuélienne?
Voudriez vous vous soigner comme se soignent des piqûres de guêpe les
amants interdits? Pouvez-vous différencier dans l’obscurité la main de qui vous aime
de celle qui ne vous aime pas?
Le tout est contenu dans cette histoire, à l’arôme des amours impossibles, autour d’une
maison familiale, sur fond de guerre, en période coloniale, à l’esprit amazonien.
à partir de 12 ans
Durée 1h
Création 2014
Le Conteur qui ne mourait pas
Inspiré par les grands classiques du réel merveilleux et du surréalisme latino-américain:
Vargas Llosa, Garcia Marquez, Borges Cortazar. Victor revisite l’écrit à partir de l’oralité,
improvise à partir des écrits, et autour d’un coin d’histoire la réalité et la fiction se prennent
dans les bras. Ils parlaient d’un géant, d’un étranger, d’un homme qui flottait sur
la mer et qui avait la faculté de se refléter sur le soleil. C’est ce qu’ils disaient. Ou d’un
charlatan qui vendait des miracles, comme d’un autre dont on disait qu’il était capable
de reconstituer une rose blanche à partir de ses cendres.
Tout public à partir de 12 ans (1h)
Gavilán et la besace de Temistocles
Dans beaucoup de pays, la tradition veut que l’art du Conte soit un art du moment. Il
s’agit ici d’un moment d’écoute privilégiée et mutuelle. S’il est vrai que le public est à
l’écoute du conteur, celui-ci est aussi à l’écoute de son auditoire. De cette manière, le
conteur arrive au rendez-vous, et une histoire vient toquer à la porte et se présente à
tous, une histoire qui est dans la besace du conteur et dans l’attente ceux qui l’écoutent.
Elle a la particularité de savoir arriver à point nommé.
Tout public à partir de 5-6 ans (1h)
Cantos Queridos
Avec un quartet de jazz de haut vol, et accompagné par la parole d'un conteur vénézuélien,
le pianiste marseillais a choisi aujourd'hui de nous raconter son Amérique du Sud à lui : Joropos
virtuoses et tonadas mélancoliques, rumbas ancestrales et chants yorubas, huaynos et candomblés
en transe, maracatus endiablés.
Du Venezuela à la cordillère péruvienne, en passant par Bahia ou La Havane, chacun de ces "Chants Chéris"
est exposé en double face simultanée, la musique d'un coté, réarrangée, voire méconnaissable, et le texte
de l'autre, traduit en français et déclamé par le verbe agile du conteur polyglotte.
Il en ressort un voyage musical étonnant, poétique, émouvant, aux énergies sacrées et ancestrales, héritées
des cultures si contrastées du continent sud-américain. Un mélange inédit où l’on assiste à la fois
à un concert de jazz, quand les solos s'enchaînent et que la musique se libère, à une lecture poétique,
et à une improvisation collective entre mots et notes.
Ciudad Luz
J’avais une étoile, un rêve et une flopée d’histoires à raconter.
Je n’étais jamais sorti de mon pays. Je ne parlais pas d’autre langue que la mienne et
pour moi le monde était empli de gens bienfaisants.
Mon imagination était débordante et mes poches vides. Parfois les ogres me sautaient à
la figure en pleine rue, parfois un enchanteur en habit de chauffeur de bus me montrait
un passage secret qui amenait à ma survie. C’était une fois, dans une lointaine contrée
appelée la France, du temps où les téléphones étaient enfermés et attachés dans des cabines,
du temps où la musique se cachait dans des gros disques noirs qu’on piquait avec
une aiguille. Un grand condor orange m’avait pris par le col de la chemise, et m’avait déposé
non loin de la tombe des rois et des reliques des pharaons, alors même qu’un chevalier
d’Espagne, appelé Indurain remportait le maillot jaune sur son destrier et que des
loups garous lançaient un sortilège explosif dans les souterrains de la Ciudad Luz.
Version Tout public à partir de 12 ans
Durée 1h
Picaflor Quitapesares
La légende raconte que dans la plaine vénézuélienne, de hacienda en hacienda et de
fleur en fleur, un cavalier chanteur parcourt l’immensité. Il s’agit d’un de ces troubadours
qui sait se battre en duel chanté avec d’autres, rapide à la dégaine verbale et à
l’improvisation. Florentino, le «coplero solitario»: Renommé d’un bout à l’autre de l’Amérique
Latine comme Cantaclaro ou encore Quitapesares, pour être le seul colibri qui
chante, et il chante d’un chant solaire et audacieux, Il battra en duel chanté quiconque
voudra relever son défi. Il jouera de sa langue comme du poignard si nécessaire. La légende
raconte qu’un jour le défi fut relevé par le Diable, et que depuis, de fleur en fleur,
l’histoire est au bec des colibris. Mais seuls ceux qui savent écouter le chant du Colibri
peuvent l’entendre
Durée 1h. Tout public à partir de 12 ans
Sieste en Chanté
Des chants en espagnoles et des paroles en langage universel, accompagnés du cuatro, pour les toutes petites oreilles.
Toutes petites oreilles, 0-3 ans (15 - 20 mn) Séance avec 12 enfants accompagnés.